âge quarante-sept ans. date et lieu de naissance le 15 mai 1966 à Londres. statut social divorcé statut familial fils unique, parents décédés, 1 fille de 19 ans. nationalité anglais origines anglaises métier/étude Directeur commercial de Pure Derma caractère baratineur, optimiste, égocentrique, intelligent. groupe café serré célébrité daniel craig

manies et habitudes il boit jusqu'à six expresso par jour + il a arrêté de fumer il y a peu, c'est donc un grand nerveux + il a un peu de cholestérol + il ne quitte jamais son téléphone portable, il vérifie bien trop souvent ses mails + son alcool préféré est la vodka martini + il s'entretient toutes les semaines en salle de sport + il nage tous les jours + il ne conduit que sa voiture, une berline noire + il est légèrement maniaque + il aime la bonne cuisine et le vin français + il sait très bien se servir de l'informatique malgré son âge + il n'aime pas le thé + excellent baratineur, il aime draguer les femmes et n'a pas peur d'en charmer une bien plus jeune que lui + c'est un acharné du travail, il en fait toujours plus +

+ time is money, business is business.
Une vie tout ce qu'il a de plus normal pour un gamin. Des parents attentionnés, un père autoritaire mais juste et une mère qui me chouchoutait sans arrêt. Ma nourrice était également une reine pour moi, c'était ma deuxième maman. Je n'ai manqué de rien mais je n'ai pas vécu dans l'excès. J'avais une éducation stricte et j'en remercie aujourd'hui mes parents. Comme dit plus haut, j'ai eu un parcours scolaire presque irréprochable. Un unique établissement privé et ensuite l'université. Je n'étais pas le petit arrogant de service parce que mes parents avaient de l'argent. Pas comme certains... J'étais entouré d'un cercle d'amis et j'ai adoré ma jeunesse. Certes, j'ai fait quelques conneries comme tous les jeunes. J'ai commencé à fumer à l'âge de vingt-ans et je viens d'arrêter... Cela faisait deux semaines et j'étais déjà à bout de nerfs. Passons. J'ai donc commencé à travailler à vingt-quatre ans et je me suis assumé entièrement ou presque. Mes parents tenaient à me payer un superbe loft dans le centre ville. J'ai accepté et en ai assumé toutes les charges par la suite. J'ai fait la connaissance de ma femme en travaillant dans la boite d'un ami de mon père. Je me suis marié à trente-ans parce qu'elle avait eu un enfant de moi et j'ai divorcé à trente-cinq ans. C'était l'une des raisons de mon départ de cette société. Mon ex femme bossait là bas et c'était toujours le cas. Un coup de foudre qui n'a pas duré... Mon côté égocentrique qu'elle ne pouvait plus supporter et bien sûr tout un tas de petites choses. Comme l'odeur du tabac froid, le fait que j'étais toujours accroché à mon téléphone portable, ma façon de regarder et de parler aux femmes... Et j'en passais. Je l'ai aimé oui mais ce n'était plus le cas maintenant. De cette union est née ma fille, âgée de dix-neuf ans. Elle n'a jamais vraiment connu la version d'une famille unie, elle venait presque tous les week-end chez moi. J'avouais que je n'étais pas un père idéal, mais je tenais à elle sincèrement. Je n'étais pas doué pour le montrer tout simplement. Depuis qu'elle était entrée dans l'adolescence je n'avais que des reproches. Une relation conflictuelle mais elle revenait toujours passer quelques jours chez moi, loin de sa mère. J'essayais de faire les choses au mieux, mais je n'avais pas vraiment d'autorité et elle obtenait toujours tout de moi.

J'arrivais comme tous les jours -ou presque vu que je ne travaille pas le dimanche - à sept heurs trente environ. Je garais ma voiture dans le parking souterrain de l'entreprise, j'avais ma place réservée. J'appréciais ces petites attentions. Prenant ma sacoche d'hommes d'affaires et mon portable à la main, je marchais vers l’ascenseur. Je n'ai pas eu besoin d'appuyer sur le bouton, on venait de le faire pour moi. Une petite stagiaire du sixième étages ou plus... Enfin je le pensais, je ne m'occupais pas vraiment de savoir où est-ce que les nouveaux bossaient. Ils ne restaient jamais bien longtemps de toute manière. Je lui souriais, j'étais toujours avenant comme type. Une fois à l'intérieur et la machine en route je lui ai parlé. Elle avait l'air tellement stressé. "Toujours aussi tendue ? Pourtant ce n'est pas votre premier jour." Et voilà je l'avais fait sourire, j'avais décroché ce que je souhaitais. "Non ça fait deux semaines que je travaille ici. Vous êtes bien Mr Hawkins non ?" Content d'entendre mon nom, j'arborais un encore un plus beau sourire. "Ça dépend, vous lui voulez quoi ?" Elle baissait les yeux avant de rougir légèrement. Je venais de la mettre mal à l'aise. "Non rien... Je voulais juste..." "Oui c'est bien moi et oui je veux bien vous voir ce soir. Mais en dehors ma belle. Disons... Vingt et une heure au bar d'en face ?" Je lui avais coupé la parole. J'étais baratineur et dragueur. Je sortais de l’ascenseur sans lui adresser un regard et n'attendais aucune réponse et je m’élançais vers mon bureau. Je ne pouvais pas m'empêcher de charmer les jolies femmes. Je ne savais même pas si je serai ce soir au rendez-vous, peut-être qu'elle m'y attendrait. Je n'étais pas forcément un homme de paroles concernant les demoiselles. J'étais juste moi.