âge 26 ans date et lieu de naissance 23 janvier statut social Célibataire statut familial ainée d'une famille de cinq enfants nationalité brittanique origines brittaniques métier/étude informaticienne caractère Altruiste, (trop) optimiste, rêveuse, engagée, distraite, serviable groupe Frappé célébrité Gillian Zinser

manies et habitudes - Anna n'apprécie pas son prénom. Trop féminin à son goût. Reprendre les gens qui l'appellent Annabelle est son passe temps favori. "Pour la centième fois, c'est Anna, pas Annabeeeelle."  - Lorsqu'elle est énervée, Anna allonge les dernières syllabes de mots en pliant les genoux et regardant le ciel. - Anna est accro au thé. Le café, c'est le mal. Le thé, c'est le bien. - Par contre, la cigarette, c'est indispensable. Les patchs, chewing-gum à la nicotine, cigarettes au plantes, "c'est nuuul, ça sert à rieeen !" Malgré les demandes de ses parents, elle ne se voit pas sans sa cigarette au bec. - Ses ongles ne sont jamais de la même taille, et jamais colorés. Ou alors, la couleur est écaillée. Chez Anna, la flemme de s'occuper de ses ongles, voire même de les couper est reine - Elle a beau avoir quatre frères et soeurs, elle n'a pas un sens de la famille très développé. Elle va de temps en temps chercher l'un de ses frères et soeurs à l'école pour le ramener chez lui, puis prend un thé avec ses parents. Jamais plus que ça. - Elle a eu une relation sérieuse, à l'université. Ca s'est très mal terminé. Depuis, plus rien. - Anna est la grande défenseure des employés. Même si  la personne victime d'injustice est sa pire ennemie, Anna ne se gênera pas pour l'aider. Sa soif de justice est trop forte. - Anna adore le foot. Enfant, elle en faisait dans un club, et était la seule fille parmi tout un groupe de garçons. Elle adorait ça, mais a du arrêter. - Elle mange des pommes à chaque fois qu'elle s'ennuie. - Rire grossièrement, une bière à la main avec des hommes qui font des blagues machistes ? Anna adore ça ! - Elle a des petits soucis de concentration. Le moindre petit détail l’empêche de... Ooooh un oiseau ! 

+ time is money, business is business.
Lorsqu'on s'appelle Annabelle Paxton, on ne peut pas arriver à l'heure tous les jours. C'est physiquement impossible. Mais vraiment. Anna s'était levée très tôt, pourtant. Deux heures à l'avance, ça aurait du suffir. Mais non. Entre la douche, le petit déjeuner, les transports, et tout le tralala, elle était incapable de ne pas se perdre devant la télé, le joli paysage de la rue, l'affiche publicitaire... C'est comme ça qu'Anna se retrouvait à sprinter sur les deux cents derniers mètres en râlant à voix haute, à bout de souffle. Foutue cigarette. Si seulement elle avait la volonté d'arrêter. Ou si elle avait eu. De toute façon, c'est trop tard, ses poumons sont fichus. En courant, Anna jeta un coup d'oeil à son poignet, pour constater l'étendue des dégats. En retard, un peu, beaucoup ? Ah. Pas de montre au poignet. Bon ben pas d'heure. Elle tenta de plonger la main dans ses poches, pas de téléphone. Dans le gouffre plein d'objets divers qui lui servait de sac, le téléphone d'Anna était introuvable aussi. A coup sûr, il était soit chez elle, soit tout au fond de son sac, et là, maintenant, elle n'avait pas le temps de s'arrêter. L'immeuble était là, tout près. Le panneau de publicité de l'autre côté de la rue changea de publicité, Anna tourna la tête. Et se retrouva coupée dans son élan. Le côté droit de la tête écrasé contre les portes vitrées qui ne s'étaient pas ouvertes. Le panneau publicitaire était tellement intéréssant... Les réceptionnistes la dévisageaient sans gêne, prêtes à partir dans un fou rire incontrôlable. Bandes de pestes. Anna se redressa et se recoiffa, puis poussa la porte afin de pénétrer dans l'établissement. Elle passa la tête haute devant le bureau des pestes en les ignorant, puis fila au troisième étage, où se trouvait le bureau des informaticiens. Dans l’ascenseur, son sac sonna. Enfin, son sac. SOn téléphone, fourré au plus profond de son sac. Sous environ quatre cents objets. Entre autres, des sachets de thé, deux ou trois pommes, des tampons, des serviettes hygiéniques (les deux sont nécessaires, oui oui.), trois ou quatre paires d'écouteurs cassés, cinq ou six tickets de caisse, carte bleue, et autres, et la liste et encore longue. Agacée de devoir chercher, Anna renversa l'intégralité de son sac par terre, et s'assit pour fouiller dans son bazar. Oups, le troisième étage. Ah, le téléphone ! La blondinette assise par terre regarda les portes se refermer, et tel un ninja, avant qu'elles ne se touchent, poussa son sac entre les portes de l'enfer, action qui eut pour effet de se rouvrir. Dans un cri de victoire, elle entoura ses affaires des bras et les poussa dans le couloir, puis suivit à quatre pattes. Elle releva la tête et ne croisa le regard de personne. Ouf. Zut ! Le téléphone. Il avait sonné. Peut-être. Elle le regarda, à moitié allongée, à moitié assise. Un appel manqué de Maman. Oups. Elle rangea vite fait ses affaires et s'adossa contre le mur, rappelant sa mère. Elle décrocha dès la première sonnerie, à croire qu'elle attendait que sa fille aînée la rappelle, assise, le téléphone entre les mains. Une voix stridente perça les tympans d'Anna. Sa mère criait, comme si elle pensait qu'on ne l'entendrait pas assez...  "- Annabeeeeelle, Tu n'as pas répondu !" Anna leva les yeux au ciel. Pas possible, sa mère était tombée sur le répondeur, MAIS (!) la fille aînée avait répondu. Bah bien sûr. "- Anna. Arrête de m'appeller Annabelle, je n'ai plus l'âge d'être une princesse de conte de fées." "- Annabelle chérie, tu récupères toujours ton frère à l'école ce soir ?" Anna se frappa le front d'une main. Elle avait complètement oublié. Et avec son retard de ce matin, c'était impossible. Cependant, elle s'entendit répondre avec entrain positivement, ce qui eut pour effet une rencontre gracieuse et délicate entre le mur et la tête blonde.

"Bonjour." Anna, qui faisait semblant d'écouter sa mère, releva la tête afin de voir qui était le possesseur de cette voix grave qui lui disait drôlement quelque chose. Son supérieur. Elle eut envie de se frapper la tête encore une fois. Et après elle s'étonnait d’avoir des bosses. Anna jeta son téléphone à terre, la voix insistante de sa mère sonnant toujours dans le cellulaire. Elle leva la tête et fit un grand sourire à son supérieur. "- Bonjour ! Je m'excuse d’être par terre comme ca, je cherchais quelque chose dans mon sac." Le regard blasé de son patron montrait parfaitement ce qui arrivait tous les jours chez Pure Derma. Annabelle en retard, perdue ou assise quelque part avant de se mettre au travail. Voilà quelque temps, pourtant, qu'elle était là. Elle aurait du s'habituer, pourtant. Mais non.
Le supérieur, haussant les épaules, continua son chemin. Malgré tout cela, Anna était une employée -presque- exemplaire. Elle finissait toujours son travail à temps, et du mieux qu'elle pouvait. Efficace serait le mot parfait pou la désigner. Anna rattrapa son téléphone et récupéra sa mre, qui, de l'autre coté du fil, continuait à discuter de la pluie et du beau temps sans attendre de réponse de sa fille. Elle l'expédia gentiment, puis fila travailler.